Je ne saurai trop vous conseiller d'aller faire un tour sur le blog du capitaine André-François - et pas seulement parce qu'il fait de la pub pour le mien !
Ses "petits travaux d'écriture" ne manquent pas de sel (ni de style... bouh... je suis jaloux !) et son univers recèle bon nombre de curiosités singulières qui valent souvent plus que le détour. Mais surtout, en tant qu'ancien pélerin noctambule de feue la voie de l'Est (une voie ferrée anciennement désaffectée qui offre à ceux qui l'empruntent un panorama métallique et industriel aussi lugubre que saisissant, et qui ne manquait pas de ravir l'équipe de bras cassés dont mon Leitmotivsgenosse Olivier et moi-même étions les guides improbables - ce pauvre Olivier qui, du pont de Décines jusqu'au terminus de la ligne 37 à la Part-Dieu, était contraint de se farcir le témoignage rituel de mes extases nourries par la vision matutinunale du Mas du Taureau et de la pléthore de grands-ensembles qui (dé)composent Vaulx-en-Velin, divagations heureusement entrecoupées de saillies leitmotivo-numberoneiennes qui permettaient de tenir le coup !), je suis tout particulièrement féru de ses chroniques urbaines, où fantaisie, grisaille et ferraille ne font plus qu'un pour mon plus grand bonheur.
A quand le recueil de nouvelles ? A quand le magical mystery tour des vestiges sidérurgiques qui hantent le sud de la Loire, de la vallée du Gier aux contreforts de la plaine du Forez, et qui sont autant de témoins spectraux d'une longue page de l'histoire brutalement fermée ?
Ah, els friches industrielels! J'adore ça. Et je ne peux m'empêcehr de regretter que notre bonne vieille voie de l'Est soit actuellement en cours de reconversion brutale en ligned e tramway pour plèbe banlieusarde...
Rédigé par : André-François Ruaud | 21/12/2004 à 10:12