“Confondre la luxure propre à l'homme, et le désir qui rapproche les sexes, autant donner le même nom à la tumeur et à l'organe qu'elle dévore.”
(Bernanos, Journal d'un curé de campagne, P 1126, Pléiade).
“Le vide fascine ceux qui n'osent pas le regarder en face, ils s'y jettent par crainte d'y tomber”
(Ibid., p. 1152).
“Le vide fascine ceux qui n'osent pas le regarder en face, ils s'y jettent par crainte d'y tomber”
...c'est donc vrai... merde... mais ce vide, cet absence de tout est si charmant, si tentant, comparée à cette foulle, d'interogations... Ibid ?
on se boit un verre à l'occase ?!
Rédigé par : nico | 30/01/2005 à 22:24
Cher Nico,
Apparemment, si je saisis bien, on se jette vers ce vide, non parce qu'il charme, mais parce qu'il nous place face à nos plus grandes terreurs... Mais l'un n'exclut peut-être pas l'autre après tout...
"Ibid" s'emploie lorsque tu cites un extrait issu d'un texte auquel tu viens tout juste de faire référence. Bref, ce passage provient également du "Journal d'un curé de campagne"...
Je serais ravi de boire un coup en ta compagnie à l'occasion, vraiment ! Reste à susciter cette occasion, par-delà la distance géographique (je suis sur Lyon).
Rédigé par : AQW | 30/01/2005 à 22:36
Paris... je me dis que l'occasion doit pouvoir se trouver ! un article ! un article !!!
je voulais surtout dire que si le vide attire, son contraire éffraie... j'ai "peur" du "Mob"...
Rédigé par : ibid | 31/01/2005 à 22:20
Merci pour ces citations!
Rédigé par : Blaise | 02/02/2005 à 00:18