Ouf ! Une petite bande morveux se décide à entamer une petite partie de foot - l'un des deux est une réplique miniature de Pedretti, le pauvre...
"Allez les gars, que je leur dis du regard, faites-moi une frappe à la Cris Roberto Carlos (je vais quand même pas encenser un mercenaire de l'OL, aussi étincelant soit-il ! Allez les Verts merde !), histoire qu'elle aille se loger directos dans sa glotte (car oui, elle est dotée d'une glotte) !"
Ha ! Un nouveau larron se pointe... Un bon gras du bide bien bourrin de première. Cool ! Allez Quasimodo ! Vas-y dans ses gencives à l'autre !!! Et on s'en fout si tout ne tient qu'à bon renfort de Stéradent !
Tout se perd ! Tu parles de sauvageons ! V'la qu'il nous gratifie d'une frappe dont seul Bakayoko a le secret. Direction Sirius. Tout juste a-t-il atteint les attributs gargantuesques d'un pauvre séraphin qui flottait là-haut, comme un con même pas désirable - preuve par la négative que les anges, à défaut d'exhiber un sexe en bonne et due forme, ont des couilles, eux ! L'antithèse de l'eunuque, qui n'a d'autre choix que de se contenter de l'appendice sans l'organe.
La balle retombe, rebondit sur la tête en pierre du pékin local qui a donné le nom à la place, et, par ricochet, vient frapper l'occiput de ma mémère, qui se met à enchaîner une série de roulades qui auraient pu rendre jalouse Nadia Comaneci. Revanche du destin : contrairement à Nadia, ma mémère a interrompu sa brève carrière sur un craquement bien sonore du col du fémur. Finale ? Hurlements de rires ? Clap-clap-clap ? Biiiiiiiiiiiis !!! (?) Standing ovation etc. ?
Je ne sais plus... Toujours est-il qu'une naïade un rien coquine (juste ce qu'il faut) vient à poser sa frimousse sur mon épaule, et m'irradier de son désir, le tout sous une pluie chaude et vivifiante, qui vient sceller à jamais la promesse de nos étreintes.
Et là c'est le drame
Un shrapnel vient me défoncer le crâne sans crier gare. J'ouvre un oeil - pas le deuxième malgré tous mes efforts. Me tourne vers ma promise éthérée - trop éthérée d'ailleurs puisqu'elle s'avère n'être qu'un épigone liquéfié de la mémère de tout à l'heure. L'unique oeil qui me reste suffit à contempler le désastre. La pluie n'était que le résultat infaillible, baveux, craspek et gastrique d'une absorption massive de picrate s'écoulant de la bouche du clodo penché sur nous, presque ému.
Et v'la Ibrahima-fait-soudainement-Bouma (l'avait à la fois changé de poste, de physique et de talent le con !) qui vient s'excuser à l'arrache - "pardon m'sieur".
Mijn God !!! Faites que je me réveille !
"Ben non mon gars, c'est déjà fait ça !", me dit, crânement, la voix intérieure.
AQW.
J'aime beaucoup ta façon d'écrire. Ce texte est gratiné... mais sympa.
Rédigé par : Pharamond | 27/03/2005 à 21:07