Pittoresque urbain (Lyon, mars 2005, à la croisée des chemins).
Ca m'est égal que les villes se développent, si elles se développent vraiment au lieu de se répandre comme la sauce sur la nappe. Je sais que les gens doivent vivre quelque part, et que si une usine ne se construit pas à tel endroit elle se construira ailleurs. Quant au pittoresque, au faux rustique, aux panneaux de chêne, aux plats d'étain, aux bassinoires de cuivre et tout le tremblement, ça me donne envie de vomir. Dans l'ancien temps, on était tout ce que vous voulez sauf “pittoresques”.
George Orwell, Un peu d'air frais, 4e partie, ch. IV, p. 276.
c'est édité chez qui ces essais d'Orwell?
Rédigé par : la_dilettante | 27/05/2005 à 09:53
interessant
bonne question de la dilettante?
Rédigé par : blaise | 27/05/2005 à 11:12
Blaise, Dilett' > ce n'est pas un essai mais un petit roman drôle et incisif (rien à voir avec 1984, que je trouve très chiant malgré mes nombreuses tentatives de lecture). C'est édité chez 10/18, collection "domaine étranger"... tout comme son Hommage à la Catalogne que je viens tout juste de commencer, et qui m'a l'air fort intéressant.
Rédigé par : AQW | 27/05/2005 à 20:34
Très bien la Catalogne,ainsi que ses journaux de bords de cette période.
Mais tu devrais insister pour 1984, parce que si tu vas jusqu'au bout, tu y verras l'antithèse d'Huxley, pour qui tout va bien à bord avec un epilule dans le bec.
Pour Orwell, tout ira bien à bord, mais plutôt avec une balle dans le bide;-)
P.S.Ceci dit, ni l'un ni l'autre ne sont de grandes plumes
Rédigé par : leblase | 28/05/2005 à 16:01